Lectrice, je tiens tout d’abord à m’excuser si quelques fois des erreurs de types orthographiques se glissent dans mes récits, malgré mes nombreuses relectures. D’autant plus que la seule personne à part moi à me relire avant publication est le fameux Mister El Romantico (mon mari…) qui relit souvent d’un oeil distrait ma prose, tout en regardant, d’un oeil attentif celui-là, la victoire d’étape du tour de France…Il est donc possible que, tant que mes articles ne traiteront pas d’Alberto Contador ou autre Thomas Voeckler, certaines fautes lui échappent aussi!
En tout cas nous ne parlerons pas d’Alberto aujourd’hui (désolée chéri…), je traiterai peut être de lui dans un article intitulé « La drogue, c’est pas bien! », dans ce cas, il faudra aussi parler de Kate Moss, et franchement la seule pensée d’associer Kate et Alberto dans un même article me file la nausée! J’abandonne donc cette idée d’article malgré la pertinence du propos…
Revenons-en donc à nos dieux de l’Olympe fashion se prénomant pêle-mêle: Vanessa, Christian, Isabel, Murcia, Stella, Jimmy, Louis, The (prénom de « The Kooples »), H (prénom de H&M)…
Je te vois déjà ouvrir des yeux comme des soucoupes: « Comment ose-t-elle citer H&M dans cette liste??? »
H&M n’est pas un créateur, un styliste, on ne parlera jamais d’oeuvre d’art pour une robe H&M comme on peut le dire d’une paire de Louboutin, mais H&M, plus que tous ses concurrents (Zara, Mango…) a su mettre la mode au niveau de tous, apporter la mode dans ton dressing et rien que pour ça, ils méritent une petite place dans mon Olympe. Ils sont toujours à la pointe, très réactifs: tu détectes une tendance, une semaine après tu la retrouves dans les rayons de ce supermarché de la mode. La tendance du jean skinny couleur flashy, t’es pas sûre, tu te dis c’est sympa et le slim rouge Isabel Marant, il est trop beau, mais si tu t’en lasses, ça te fera vraiment mal de le recycler en chiffon à poussière!!! alors va chez H&M, ils sont beaucoup moins beaux, c’est sûr, mais pour assouvir une envie qui durera 2 mois, c’est peut être mieux si ça te coûte 29,90 euros, non? Et si « ‘l’argent n’est pas un problème », alors prend les 10 couleurs dispo chez H&M 😉
De plus, H&M considère les femmes faisant plus de 42 comme de vraies clientes potentielles, et non comme des monstres n’ayant pas le droit de s’habiller!
Mais par dessus tout, la grande réussite d’H&M, pour les fashionnistas, ce sont ces fameux co-branding qui relèguent les premiers jours de ventes privées chez Vuitton au rang du premier jour des soldes chez « Jeanine » à Tours. Les filles font la queue dès 5h du mat devant tous les H&M de France et de Navarre pour espérer pouvoir acheter la robe Albert Elbaz (Lanvin) pour H&M. Ces co-branding ont permis aux bourses non extensibles d’avoir dans le dressing la prestigieuse présence de créateurs tels que Karl Lagarfeld, Viktor and Rolf, Sonia Rykiel, Jimmy Choo, Lanvin…Et ce sans avoir à choisir entre ces grands noms de la mode et notre ration alimentaire mensuelle. Grâce à H&M, nombreuses d’entre nous ont pu toucher du doigt un rêve…
Donc, merci Hennes and Mauritz!
Pour toi lectrice non expérimentée, premier mot de ton petit glossaire pour briller en société:
Co-branding: association entre 2 marques le temps d’une micro-collection ( Karl Lagarfeld pour H&M, ou bien Doc Martens pour Comptoir des cotonniers…)
Les Futilités de Julie 